JOSEPH MARANDO
BIOGRAPHIE
Joseph Marando, français, né en 1956 à Agadir au Maroc, habite dans le Sud-Est de la France, en Haute-Provence.
Dès l’adolescence, la photographie s’impose comme une évidence et lui donne une place. Après un bac littéraire, il devient l’assistant d’Étienne Sved, photographe-graphiste et éditeur venu s’installer de Paris dans le Luberon. C’est ainsi qu’il apprend les métiers de l’image, du livre et surtout les secrets de la chambre noire. En parallèle, il affinera sa perception des Arts à la faculté d’Aix en Provence où il fera autre rencontre décisive, celle de Willy Ronis qui enseigne l’histoire de la photographie. Il sera plus tard le parrain du jeune photographe pour le prix Léonard de Vinci du Ministère des Affaires Étrangères. Lauréat en 1991, il est doté d’une bourse qui lui permettra de parcourir le Maroc dans le cadre d’une résidence artistique de plusieurs mois. Depuis et jusqu’à aujourd’hui il ne cesse de photographier son pays natal. Joseph Marando a toujours eu la volonté d’orienter sa photographie dans les domaines du reportage social et documentaire. Son parti pris est de recueillir des images liées au quotidien, destinées à enrichir la future mémoire collective, voire patrimoniale, comme on peut le constater en feuilletant les pages de son livre « Maroc Ordinaire » paru en 2005. Très attaché au Maroc et à ses origines maternelles, il y vient aussi régulièrement animer des ateliers autour de la photographie dans diverses facultés du Royaume.
Il expose, entre autres lieux, ses photographies et notamment dans le réseau des Instituts Français au Maroc. Habité par le même engagement Joseph Marando réalise des films documentaires, dont l’un d’eux « Ya Oulidi ! Le prix de la douleur » traite des trajectoires de jeunes issus de l’immigration dans les Quartiers Nord de Marseille. Par ailleurs, tout en menant son travail de reporter-photographe il poursuit l’un de ses projets, sur la médina de Fès, ville originaire de son grand-père.
BIOGRAPHY
Joseph Marando, French, born in 1956 in Agadir, Morocco, lives in the South-East of France, in Haute-Provence.
From his adolescence, photography is obvious and gives him a place. After a literary baccalaureate, he became the assistant of Étienne Sved, a photographer-graphic artist and publisher who moved from Paris to the Luberon. This is how he learns the professions of the image, the book and above all the secrets of the darkroom. At the same time, he will refine his perception of the Arts at the faculty of Aix en Provence where he will make another decisive meeting, that of Willy Ronis who teaches the history of photography. He later became the godfather of the young photographer for the Leonardo da Vinci Prize of the French Ministry of Foreign Affairs. Winner in 1991, he was awarded a scholarship that allowed him to travel around Morocco as part of an artistic residency of several months. Since then and until today, he has never stopped photographing his native country. Joseph Marando has always had the will to orient his photography in the fields of social and documentary reporting. His bias is to collect images related to daily life, intended to enrich the future collective memory, even heritage, as can be seen by leafing through the pages of his book « Maroc Ordinaire » published in 2005. Very attached to Morocco and to his maternal origins, he also regularly comes here to lead workshops on photography in various faculties of the Kingdom.
He exhibits, among other places, his photographs, notably in the network of French Institutes in Morocco. With the same commitment, Joseph Marando makes documentary films, one of which « Ya Oulidi ! The Price of Pain » deals with the trajectories of young immigrants in the Northern Districts of Marseille, and while carrying out his work as a reporter-photographer, he is also pursuing one of his projects in the medina of Fez, the city where his grandfather was born.