Rendez-vous à Paris, du 12 au 14 novembre 2021 au au Molière pour découvrir l’exposition consacrée à Mouna Saboni.
Depuis sa première édition, la volonté du salon a ppr oc he est de présenter de nouvelles formes d’expérimentations du medium photographique, à travers la découverte d’artistes singuliers venus de tous les horizons.
Si chaque année le renouvellement des artistes sélectionnés est complet, je suis heureuse d’accueillir pour cette cinquième édition bon nombre de galeries françaises et internationales qui signent leur première participation, mais aussi des galeries fidèles au rendez-vous.
Toutes soulignent la richesse de la scène photographique actuelle, à travers des artistes qui démontrent que la photographie est bien ancrée dans le paysage de l’art contemporain.
Mouna Saboni, artiste franco-marocaine de la Galerie 127, dévoile une sorte d’archéologie de photographies de famille, entre réalité et fiction.
Le travail photographique de Mouna Saboni porte sur la quête de l’identité qu’elle interroge à travers une mémoire personnelle intimement liée au territoire.
À travers des projets au long cours, elle questionne son propre rapport aux territoires sur lesquels elle évolue et celui des individus à leur environnement.
Depuis maintenant plusieurs années Mouna Saboni expérimente de nouvelles approches plastiques mêlant son travail photographique à celui de l’écriture.
« Comme de longs échos, des résonnances diffuses, un bruissement lointain… L’œuvre de Mouna Saboni transperce les paysages et se joue des temporalités. Dans la série « Traverser », elle dévie les représentations en ciselant le relief de nos imaginaires : les mots gravés à même le papier du tirage provoquent une rupture esthétique et ouvrent une page insoupçonnée sur le réel. On pense à René Char ou à Raoul Ubac… Mais Mouna Saboni nous entraîne incessamment vers d’autres rives et « Ce que nos yeux cherchent » expriment une autre dimension. Car elle fouille, elle gratte, elle frotte et fait craquer l’épaisseur de la mémoire en revisitant des archives de famille… C’est là que se révèle son récit, conte ou souvenir, qu’importe il nous a parcourus d’éclats.» Caroline Stein, commissaire.
Après un master d’Économie Sociale et Solidaire, Mouna Saboni intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles dont elle sort diplômée en 2012.
Mouna Saboni a exposé son travail au Mexique, aux Pays-bas, en Chine et au Maroc. En 2012, son travail est exposé aux Rencontres photographiques d’Arles et entre dans la collection de la fondation Neuflize Vie pour la photographie. En 2020, elle est lauréate de la Bourse photographie de la Fondation Lagardère.
Les séries « Traverser »et « Ceux que nos yeux cherchent … » ont été réalisés au cours d’une résidence à la Fondation Montresso à Marrakech.